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LA VOIX DE L'Uruguay

Gonzalo, éleveur

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Carte d'identité

ville : Montevideo

âge : 46 ans

 sa particularité :  Il a repris l'exploitation de son père et travaille maintenant seul dans un contexte familial. Sa famille et ses animaux sont sa première préoccupation. Il prend plaisir à travailler à l'extérieur et à transmettre son savoir à ses enfants et neveux. 

ses productions

Cultures : 2000 ha en fourrage pour les animaux

Cheptel : Bovins de race Hereford (1600 têtes), 900 ovins.
La viande est destinée à l’exportation, les moutons et les agneaux à la vente
Vente de la laine (plus dans le passé)

Son message sur le changement climatique

A l'échelle de l'exploitation

A l'échelle globale

Quels impacts ? 

 

> En Uruguay le changement climatique se voit peu car le climat est tellement variable que c’est dur de s’en rendre compte. 

 

 

 

 

 

 

 

Quelles actions ?

 

> L'élevage extensif est une des solutions : en mettant les vaches au pâturage toute l’année, elles entretiennent les surfaces et évitent la mécanisation qui consomme du pétrole. 

Quelle vision ?

 

> On perçoit une augmentation des températures et du CO2, c'est un fait. Tout comme on sait que la production de viande génère du méthane. Mais selon lui, l’incidence de la production de la viande sur le changement climatique n’est pas la cause la plus importante de ce changement. Le système de production n’est pas aussi polluant qu’en Europe car ici, on ne nourrit les animaux qu'avec des fourrages ou des grains qui n’ont pas nécessité une dépense énergétique plus importante.

 

 

Quelles perspectives ?

 

> A l’échelle du monde, on peut lutter contre le changement climatique mais cela va contre le confort des gens et les intérêts des entreprises. C’est difficile de se passer du pétrole mais il faut le substituer par les énergies renouvelables. 

> Les gens en Uruguay ne pensent pas au changement climatique… Seuls l’éducation et les scientifiques s’y intéressent. C’est déjà difficile de vivre pour certains, alors ils ne pensent pas au changement climatique. 

> Les investigations agronomiques en Uruguay cherchent à adapter les espèces cultivées au changement climatique. L’agriculture pourrait s’adapter au changement climatique par la recherche. L’environnement d’Uruguay pourrait s’adapter pour devenir plus comme celui tropical du Brésil, cependant beaucoup d’espèces mourront surement.

> La forestation peut être une activité intéressante pour le pays car elle stocke du carbone. Avec l’apparition d’un marché du carbone, le pays peut gagner de l’argent et agir pour lutter contre le réchauffement climatique.

 

CARNET DE VOYAGE

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